Description pompeuse mais même pas exagérée:
« Theo est un artiste prolifique et touche-à-tout ! Il dessine, écrit et joue la comédie avec un plaisir non-dissimulé. Dans une perpétuelle quête de grandeur et de perfectionnement, Theo ira à la rencontre de son public armé simplement de son nez rouge... philosophant, polémiquant, plaisantant... Profitant de chaque instant que lui offre la vie !
Avec zèle, humour, charme et sincérité Theo explore les tréfonds de l'univers : des abysses terrestres, aux dimensions alternatives, rêves, allant jusque disséquer l'âme humaine... Affrontant avec aplomb le vertigineux infiniment grand, en ne négligeant pas l'observation minutieuse de l'infiniment petit.
Theo est lui-même un paradoxe vivant, tantôt enjoué et optimiste, tantôt sombre et torturé, timoré et culotté... Il aime séduire et être séduit, accompagné et solitaire... Le fil rouge de son existence reste l'indescriptible Sarah Mirage qui, par-dessus son épaule, l'aide à gérer ses conflits intérieurs.
Il considère sa vie comme une gigantesque pièce de théâtre dont il à a peine atteint l'acte 2. Dans une mégalomanie assumée, il guide ses compagnons de route vers des chemins inexplorés du monde artistique (ou serait-ce l'inverse ?). Aurez-vous le courage de suivre ce singulier artiste dans les chemins pierreux et ruelles étroites qu'il semble tant affectionner ?
Inspiré par ses modèles américains : John Byrne, Frank Miller, Arthur Adams (ou anglais) Allan Moore, Theo, dés son plus jeune âge, trouve dans la BD un moyen d'expression idéal.
Perfectionniste au niveau du scénario, Theo reprend des histoires qu'il raconte de manière obsessionnelle depuis qu'il est tout petit. Enchaînant version sur version en gardant à chaque fois le meilleur des thèmes précédents. Theo se plait à concocter des dialogues intelligents ainsi que des personnages attachants et profondément humains. Il les fait évoluer dans un univers cohérent (mais pourtant si loufoque). On pourrait critiquer la pauvreté des décors de ses cases, mais Theo choisit de se rendre vulnérable en fixant toute son énergie sur les expressions de ses personnages et sur la qualité du scénario et, ma foi, on lui pardonne.
Ne pouvant s'arrêter au dessin (cerveau prolifique oblige) Theo choisit d'employer d'autres médias comme le roman et le cinéma.